Je ne me souviens pas d’avoir souffert de ces difficiles premières années de ma vie.
J’avais été triste de quitter Bellay, mais cette fois me semble-t-il toute la famille était contente que mon père ait trouvé un travail correspondant à ses aptitudes et aspirations.
Nous allions donc encore déménager pour nous installer à Thizy. Mes parents durent trouver un logement ce qui n’était pas facile dans ces années d’après-guerre durant lesquelles il fallait reconstruire la France.
De plus, les huissiers avaient saisi tous nos meubles et nous n’avions rien pour emménager quelque part.
Mes parents trouvèrent un meublé rue
Jean Jaurès dont les propriétaires étaient deux personnes âgées pleines de bonnes intentions et avec qui je sympathisait rapidement. Hélas, je ne me souviens plus de leur nom.
Il me semble, mais je n’en suis pas sûr, que c’est dans ce bâtimant que se trouvait notre « garni », notre appartement meublé au premier étage du 55 rue Jean-Jaurès.